
Attestés par une riche iconographie, les «Villages noirs» présentés un peu partout en France et en Europe entre 1870 et 1930 ont pris place dans le phénomène universel et permanent des exhibitions ethnographiques plus ou moins commercialisées, selon les époques et les endroits, du cirque aux spectacles et aux expositions coloniales ou non.
En majorité sénégalais pour ce qui est des formules «à la française», ils ont à leur manière participé positivement à la lente et malhabile découverte réciproque des peuples périphériques, coloniaux ou non.
En outre, ils n'ont été sur notre continent qu'une des formes, populaire et accessible au grand public, de la présence, ancienne, multiforme et encore très mal connue, d'«exotismes» de toutes origines, notamment malgache, sénégalais et dahoméen. Il convenait de les replacer dans ce plus vaste ensemble pour en relativiser l'impact et mieux appréhender la teneur des contacts qui ont pu s'opérer avant le temps des indépendances.
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