Une polygraphie de l'austère jouissance par Agnès Callu
Dans cet ouvrage. Agnès Callu s'attèle à l'interprétation critique des dessins du peintre Vincent Corpet pour la première fois présentés à l'occasion d'une rétrospective. Attentive aux desseins d'une oeuvre à la fantasmatique sensuelle et silencieuse, rupestre et grinçante, poétique et farcesque, elle livre l'analyse d'un geste esthétique, trop rapidement réputé de la seule inspiration cubiste. De fait, hantée par un trajet biographique et cavalcadant sur les sommets de motifs irrévérencieux, la main de Vincent Corpet poly-porno/graphe des lignes qui, sous le joug d'obsessions formelles, partout, traversent son oeuvre : la chair, l'amour, le combat.