Vinci et Holmes
Léonard de Vinci, doué d'une boulimie de savoir, découvrit la plupart de ses inventions par l'observation aiguë de la nature, du corps et des comportements humains. Il cherchait à déceler les mystères de la vie, comme Einstein, bien plus tard, chercha « comment Dieu a créé le monde ». Si Léonard, le visionnaire, inventa les « machines » qui nous sont familières aujourd'hui, il transforma aussi l'art pictural de son époque en peignant des oeuvres magistrales. Le Sherlock Holmes de Conan Doyle, figure mythique qui dépassa son auteur, voisine ici avec l'artiste dans l'art du « savoir voir », du détail, de l'investigation, du raisonnement à facettes et, paradoxalement, du laisser aller au rêve, à l'imagination, pour en tirer profit, résoudre enfin et le problème et l'énigme.
Robert Dilts poursuit ici l'étude des processus de pensée qui sous-tendent la création. Les grandes figures des arts, des sciences et des lettres deviennent des « modèles » qui nous dévoilent leurs stratégies de pensée et d'organisation, la passion qui les anime tous, les intuitions et les rêves qui les ont soutenus dans la réalisation de leur oeuvre. Une oeuvre qui bouleverse les croyances et les acquis, transforme les modes de pensée, élargit le champ des connaissances.
L'auteur utilise les techniques du « management » de la pensée mis au point par Bandler et Grinder, dont il est l'un des plus grands spécialistes. Le fruit de ses recherches met en lumière la panoplie des stratégies utilisées par les grandes figures de notre monde occidental. Leurs processus créatifs font loi. Au lecteur de saisir les clefs qui lui sont offertes !