Mais qu'espère-t-il donc cet homme qui passe ses jours à attendre le client en broyant du noir dans sa galerie d'art contemporain ?
La crise est partout. Dans les têtes, sans doute, plus encore que dans le commerce d'art...
Un jour, pourtant, par la grâce d'un orage, un visiteur franchit sa porte et la vie du galeriste va basculer.
«Et, à présent, je ne peux plus imaginer mes jours sans son attention et ses silences ; sans sa lucidité, surtout, qui porte chacune de ses paroles. De ce qu'il est, je me sens de plus en plus proche, et, si je n'ai pas complètement sombré ces derniers jours, c'est à sa présence que je le dois. Il m'aide à oublier ce que j'ai si mal appris, à faire place nette pour commencer à essayer d'être moi-même.»