Peu de pages de la Bible ou de l'histoire de l'Eglise échappent à l'omniprésence de la violence. Que ce soit dans la Genèse, au Golgotha, chez les Réformateurs ou au travers de l'intolérance, des guerres de religion, de l'esclavage, des principes de résistance, la violence est intriquée dans maints épisodes de la foi. Questionnement sur des énigmes non levables et sur la faillite des idéaux, cet essai sur la violence culmine dans une réflexion sur le «faire mémoire» considéré comme un nécessaire exercice de prise en charge de la violence.