La violence n'est pas à nos portes, elle est chez nous. Les idéologies du XXe siècle sont mortes, mais les passions nationales et religieuses sont de retour. Et avec elles les guerres civiles et les guerres de religion dont la sauvagerie est sans limite.
Au-delà des conflits armés, la violence se diffuse en empruntant tous les canaux de la mondialisation. Elle pénètre jusqu'au coeur des sociétés développées, notamment par les réseaux sociaux. Elle se libère de tout cadre et de toute règle.
La violence est une arme de destruction massive contre la démocratie, qu'elle emprunte les traits du populisme, du fanatisme religieux, des menaces émanant des nouveaux empires ou des cyber-attaques.
Il est plus que temps pour les nations libres de rompre avec le déni pour réagir. Ne laissons pas le dernier mot de l'histoire du XXIe siècle à la barbarie. Retrouvons la foi dans la liberté et le courage de la défendre !