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« J'aime que le poète soit Dieu et dise l'étendue de ses pouvoirs. Chassé d'un langage qu'il ne reconnaît plus pour sien, François Montmaneix offre en partage le chant de l'unité intime : il appelle en lui le ciel et les branches, annonce le vent, envoie la pluie quérir le silence, devient l'eau qu'il nomme d'un visage de femme. Si rien n'est explicable, il importe - plus que jamais - de prendre de la hauteur, de voyager avec l'aigle, de vivre la violence de la foudre, de créer les conditions de l'origine. Cosmos, reflet du poète, frère de tumulte. Dans la quête d'une transparence de jardin (le poète y a caché « un récit / et des vins musiciens »), où l'enfance s'annule pour mieux dire sa présence, où l'on déterre les fleurs « pour respirer l'odeur de leurs racines », la trace s'habille de neige, d'odeur de bois qui brûle, de fruits mordus, de lumière, et puis se perd pour resurgir sous les pierres, dans les arbres, les gestes, les heures. Peu de mots, peu d'images, mais une densité qui prend corps dans le mouvement d'un long poème, où l'homme se livre, se délivre, et se dit au plus haut de lui-même et de son amour. Plénitude d'une écriture qui défie le temps, les temps, et invite le lecteur - au bout du compte - à renoncer aux routes que d'autres ont choisies pour lui. » Jacques Imbert