J'ai rassemblé les textes que j'avais écrits sur le travail d'Arié Mandelbaum depuis 1977. Ces visites à l'atelier du peintre reconstituent chacune un décor, presque immuable, mais dont l'éclairage à chaque fois varie. Elles restituent une époque, les figures d'un théâtre, les peintures dans leur évolution.
Paysages d'après la chute, portraits palimpsestes de la mère du peintre et de ses contemporains, ces textes témoignent des variations infinies d'un travail dans la durée, de gestes de commencement et d'effacement.
Les photographies de Philippe Vindal, d'Elie Gross, de Marc Trivier et de Bérengère Gimenez en constituent les archives, dans la singularité des regards.