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Ces courts poèmes, d’origines très diverses, qu’explorent-ils ? Celui qui écrit ne peut le dire. Et d’ailleurs, qu’écrire ? Les mots appellent les mots, comme, parfois, le sang appelle le sang, pour le saccage, ou la vie immédiate. Poèmes de la rupture, où la part de jeu est, de temps à autre, évidente. Certains textes refusent toute lecture ; le sens importe peu. D’autres, au contraire, à dessein, avec obsession, à travers chatoiements et voyelles, visitent les lieux les plus communs. Qu’on ne s’y trompe pas ! A force de dire et de redire les mêmes mots, la voix devient blanche, réduite enfin à ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : elle-même. Ici, les souvenirs sont rares et confus. Quelques noms de lieux — Bacharach, le Nalón et les Asturies, Liège et la Meuse, le pays wallon — frêles repères d’une mémoire incertaine, réels cependant. Je n’est pas je, c’est celui qui, celui que. Qu’importe ! La phrase casse, l’encre se perd. Le mot douceur reste le mot douceur, et le corps qu’on décrit est le corps qu’on aime, le sien sans doute. Derrière le mensonge du poème, certains mots, peut-être, évoqueront la vie pauvre, la seule, aujourd’hui, digne d’être vécue.