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Kranksein hat sein Gutes: Virginia Woolf, die große englische Schriftstellerin, denkt über eine zutiefst menschliche Erfahrung nach. Es geht Ihnen besser, wenn Sie das lesen! Grippe, Zahnweh, Fieber: Jeder weiß, wie es ist, krank zu sein. Wir sind es als Kinder, als Erwachsene, im Alter sowieso, als Frauen, als Männer, die Stärkeren nicht anders als die Schwächeren. Und trotzdem spielt diese Erfahrung in unserer Kultur kaum eine Rolle. Dreht sich in der Literatur alles um Liebe, Kampf und Eifersucht. Sind wir hilflos, wenn wir ausdrücken sollen, wie es uns geht, wenn wir nicht gesund sind. Dabei hat Kranksein auch sein Gutes, auch das kennen wir alle: Wir werden wieder wie Kinder, genießen die ungeteilte Zuwendung anderer, sind von den Anforderungen des Alltags befreit, können ungestört lesen, in den Himmel schauen, einfach nur - sein: krank sein.Virginia Woolf war, wie so oft, selbst gerade erst krank gewesen, als sie On Being Ill schrieb. 1926 erstmals erschienen, geriet ihr Essay lange in Vergessenheit und wurde erst spät wieder entdeckt: als Kleinod von rarer sprachlicher Eleganz und verblüffendem Gedankenreichtum.