Le narrateur, un écrivain qui a perdu son public,
s'adresse, dans une lettre imaginaire, à Jeanne, son
ancienne et meilleure lectrice. Il lui raconte la longue
liaison qu'il a eue autrefois avec une jeune violoniste,
Cécile, dite Erica. Vingt ans après, il retrouve Jeanne
dans la librairie où il l'a rencontrée pour la première fois.
Ils correspondent, il s'attache à elle. Jeanne est malade.
Elle lui propose de venir la voir, à Clermont, où elle vit
seule. Après avoir hésité, il s'installe finalement dans sa
maison et veille à ses côtés jusqu'à sa mort. Plus tard, il
décide de composer un dernier livre. Ce sera l'histoire,
écrite avec une implacable sobriété, d'un «homme à qui
il manque quelque chose du côté du coeur».