Quand nos mots de tous les jours sont issus de personnages réels ou fictifs... Une balade érudite et pleine d'humour dans l'histoire de notre langue.
Si l'on sait ou l'on se doute que l'adjectif " cartésien " nous vient du philosophe Descartes ou le " sadisme " du marquis de Sade, qui peut deviner que la banale poubelle tient son nom d'un préfet de la Seine qui, pour des raisons d'hygiène, imposa son usage en 1884, que le mot rustine est dû à son inventeur, un certain Louis Rustin, ou encore que Bluetooth était le surnom d'un Viking du Xe siècle ?
Après Le Dico des mots qui n'existent pas (Bibliomnibus, 2014), Olivier Talon et Gilles Vervisch analysent avec un humour qui n'empêche pas l'érudition près de 140 mots usuels issus de personnages réels, célèbres ou un peu moins.