Richard Éberard avait perdu ses parents ; cela l’avait plongé dans un état de tristesse et de mélancolie qui menaçait de devenir funeste à sa santé. Peu après cette perte si douloureuse, il avait rêvé qu’il devait bientôt rejoindre les auteurs de ses jours ; cette crainte avait encore augmenté son humeur sombre. Conrad Waldeck, ami et médecin d’Éberard, ne vit d’autre moyen pour le sauver que de lui conseiller les voyages. Richard hésitait. Conrad eut recours à une bohémienne qu’il avait secourue, et par le moyen de celle-ci fit prédire au jeune Éberard qu’il guérirait s’il voyageait, et trouverait même un trésor.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.