Éprise de liberté, Charlotte Monégier a toujours voyagé, avec pour seul compagnon de route, un carnet dans lequel écrire, raconter ce qu’elle vivait : être sur la route, ne pas savoir où dormir le soir, faire des rencontres toutes plus improbables les unes que les autres. Au bout du monde, tout est plus fort, tout est plus intense, surtout quand on est seul et que les repères habituels ne sont plus que des points de bateaux à l’horizon.
L’écriture de Voyage(s) s’est terminée à Clichy, au début de l’année 2021, et ces poèmes traduisent l’émotion qu’elle a pu ressentir sur le moment, quand elle foulait le sol de tous ces lieux visités. Une émotion retranscrite en décalage, amplifiée peut-être aussi, et mâtinée de nostalgie pour cette jeunesse et cette liberté qu’elle aura désormais du mal à retrouver.