« Je désirais vivre à fond, sucer toute la moelle de la vie, vivre avec tant de résolution Spartiate que tout ce qui n'était pas la vie serait mis en déroute. »
Walden, publié en 1854, se présente comme le récit des deux années (1845-1847) que son auteur, Henry D. Thoreau, a passé à vivre seul dans les bois, près du lac Walden, dans une cabane qu'il avait construite de ses mains. Mais si ce texte relate bel et bien, saisons après saisons, cette expérience de vie autosuffisante et frugale, vivifiante aussi, passée au plus près de la nature, il ne se limite pas au simple exposé d'un art de vivre. Longuement mûri, réécrit huit fois entre 1847 et 1854, Walden est le chef-d'oeuvre littéraire de Henry D. Thoreau. Apprécié par des générations d'écrivains américains, à commencer par certains des représentants de la Beat Génération, Walden est aussi à la source de la réflexion écologiste sur l'utilisation des ressources et la préservation des espaces sauvages.