L'empereur Ferdinand vivait dans un profond bonheur l'assujettissement de l'Empire allemand. Mettre en branle l'effroyable machinerie Wallenstein avait été sa décision, elle poursuivait sa tâche. À la cour on se levait de droite et de gauche pour lui gâcher le plaisir. Il observait impassible, clignait des yeux avec pitié et hauteur. C'était sa fatalité de ne jamais être en repos, il avait en lui du sang empoisonné ; le sabreur ardent exigeait de tailler, il fallait le tenir, le gouverner. Mais à ses yeux tout était transparent ; pour le récompenser de sa piété, la Mère de Dieu lui avait prêté ces hommes et une Allemagne sous le joug.