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Wär nicht das Herz, 2011 in Paris erschienen, ist ein Zyklus, der - wie der italienische Dichter Andrea Zanzotto über Deguys Lyrik schrieb - das Unsagbare streift und auf Umwegen, mit Seitenblicken, dennoch ins Werk setzt. Im Lauf der Jahre rückte eine Problematik ins Zentrum von Deguys Schaffen, eine Sorge um das Fortbestehen und die Bewohnbarkeit des Planeten Erde, die er mit großer Sensibilität für Tiere und Pflanzen und für jene Zusammenhänge, die das Menschliche übersteigen, in seinen Gedichten und Prosastücken benennt. Wär nicht das Herz kann exemplarisch für dieses umfangreiche und schillernde, vieldeutige Schaffen stehen. Es vereint äußerst komplexe, anspielungsreiche Texte mit sehr einfachen Gedichten, in denen die Sprache plötzlich aufs Wesentliche reduziert erscheint. 2008 wurde unter dem Titel Gegebend eine Auswahl aus Deguys Schaffen in der Übersetzung von Leopold Federmair veröffentlicht. Wär nicht das Herz ist der erste Band, der vollständig ins Deutsche übertragen wurde.