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In ihrer provozierenden Analyse rechnet die Kamerunerin Axelle Kabou mit den afrikanischen Eliten ab - und mit einer Haltung, die mehr als vierzig Jahre nach der Unabhängigkeit immer noch alle Schuld am Elend Afrikas der Sklaverei und dem Kolonialismus zuweist. Ihre brisante Hauptthese: "Afrika will sich nicht entwickeln."
Mit Blick auf Asien, das es geschafft habe, aus der Abhängigkeit vom Westen herauszukommen, meint die Autorin, es sei höchste Zeit, dass Afrika sich für seine Geschichte selbst verantwortlich fühle und sein Schicksal in die eigenen Hände nehme. Afrika sei nämlich "weder arm noch ohnmächtig".