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Am Ende eines bewegten, konfliktreichen Lebens hat sich Heinrich Vogeler Rechenschaft gegeben über seinen mit seltener Konsequenz ausgeschrittenen Weg vom verwöhnten Publikumsliebling des Bürgertums und feinsinnigen Ästheten zum »Sozialisten der Tat« an die Seite der revolutionären Arbeiterbewegung. In seinen Erinnerungen blickt Vogeler auf seinen Lebensweg zurück, der ihn zunächst von Bremen über Düsseldorf nach Worpswede führte. Nach ersten Erfolgen, unter anderem mit der berühmten Ausstellung der Worpsweder im Münchener Glaspalast oder der Neuausstattung der Güldenkammer im Bremer Rathaus, gerät Vogeler in eine Schaffenskrise. Zu Beginn des Ersten Weltkrieges meldet er sich als Freiwilliger, ist aber bald desillusioniert und wendet sich dem Kommunismus zu. Sein Worpsweder Haus, der Barkenhoff, wird Stätte einer Arbeitskommune.Auf zahllosen Reisen erkundet er die neuentstandene Sowjetunion, wo er schließlich 1942 stirbt.Eine Fragment gebliebene Autobiographie, die in ihrer Ehrlichkeit zu den bewegendsten Lebensdokumenten des 20. Jahrhunderts gehört.Unveränderte Neuauflage des 1989 erschienenen Buches »Werden« in Zusammenarbeit mit dem Aufbau-Verlag.