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Im Mai 1947 erschütterte eine Ausstellung von 40 Ölgemälden in der Galerie Drouin die Pariser Kunstszene: Der deutschstämmige Maler Wols (1913-1951) zeigte seine von Flucht, Verfolgung und Heimatlosigkeit geprägte Kunst, wahrgenommen als Aufschrei, Explosion, unmittelbare Niederschrift des Existenziellen - und begründete so mit einem Schlag eine neue Art der Malerei, Informel oder Tachisme genannt. Wols, als Alfred Otto Wolfgang Schulze in einen höheren Dresdner Beamtenhaushalt hineingeboren, war in einer Mischung aus beruflicher Orientierungslosigkeit und Wehrdienstverweigerung 1932 nach Frankreich emigriert, wo er mit bedeutenden Persönlichkeiten wie Sartre, Artaud und Henri-Pierre Roché zusammentraf und sich zunächst einen Namen als Photograph, Aquarellist und Buchillustrator machte.Ab 1945 dominierte die Ölmalerei sein Werk. In Zusammenarbeit mit der Kunsthistorikerin und Wols-Spezialistin Patrycja de Bieberstein legen wir zum 70. Todestag des früh verstorbenen Ausnahmekünstlers eine erste Monographie der erhaltenen Gemälde vor, die heute als Inbilder des Existenzialismus der Nachkriegszeit gelten. Kurzbiographien von Wols' Weggefährten, Verwandten und Freunden geben einen Eindruck von dem Umfeld, dem intellektuellen "Kosmos", in dem sich der peintre maudit zeit seines Lebens bewegt hat.Patrycja de Bieberstein Ilgner (geb. 1976 in Katowice) ist Kuratorin des Wols-Archivs an der Karin und Uwe Hollweg Stiftung Bremen und Autorin zahlreicher Aufsätze über den Künstler.