Mussolini aurait donné un toit à chaque Italien, tout en redressant l'économie du pays. Incorruptible défenseur de la justice, il se serait dressé contre la mafia et fait un devoir de protéger les Juifs de l'Allemagne nazie. Ce brillant chef de guerre, féministe dans l'âme, aurait finalement été un grand dirigeant et un « bon » dictateur, quasi humaniste.
On prête aujourd'hui tout et n'importe quoi au régime fasciste, jusqu'à l'exceptionnelle ponctualité des trains ! Les nostalgiques n'en démordent pas : le fascisme avait ses bons côtés.
À l'heure où la démocratie semble en panne, Francesco Filippi s'attaque à tous les mythes entourant le fascisme et nous propose un salutaire manuel d'autodéfense politique.