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Je disais dans un livre publié il y a dix ans que s’opérait en France un délite- ment lent, un glissement progressif vers le chaos, une décomposition coton- neuse et lymphatique striée de violences récurrentes : attentats, émeutes, raids de pillage. Je parlais de l’anomie qui venait s’installer. Je reprenais la définition de l’anomie : disparition des règles, normes, références, valeurs qui permettent à une société de fonctionner. Je dirai que la France aujourd’hui n’a jamais été aussi proche de l’anomie. Les règles en vigueur sont de plus en plus fragiles. Les références sont profondément ébranlées. Les valeurs aussi. La société française continue à fonctionner, et reste une société où subsistent de la richesse et des vestiges de création. L’anomie n’empêche pas les sociétés de fonctionner, et ne détruit pas la richesse et la création en quelques instants. L’anomie est un poison insidieux qui ne provoque pas une mort brutale. Les sociétés sont des organismes trop complexes pour mourir brutalement et d’un seul coup. La mort vient néanmoins prendre possession du pays. Peut-elle encore être évitée? J’aimerais le penser. Mais j’en doute. J’explique ici pourquoi. J’espère, bien sûr, me tromper. “Malheur, destruction, ruine et décomposition ; le pire est la mort et la mort aura son jour.” William Shakespeare, Richard II, 1595