« Dans la Turquie actuelle, les écrivains des marges échappent à la mise au pas : invisibles, ils sont la preuve qu'existe une littérature alternative. Leurs voix sont discordantes et rebelles, loin de l'inféodation aux modes, des lois du marché littéraire, de la culture standardisée...
Accueillies avec suspicion et parfois mépris, les oeuvres du courant Yeralti font maintenant partie des repères de la littérature contemporaine. Elles ravivent le mythe romantique et bohème des modernistes turcs des années 1960 avec, en arrière-plan, le cadre somptueux d'un Istanbul sordide et impérial ».