Déchaînés, demifous de violence, d'écoeurement, de fatigue, de solitude absolue, quatre personnages vivent, dans une sorte de squatt, un cauchemar sans retour.
Contradictoires, ils se déchirent, sans rien attendre les uns des autres, essayant une dernière fois, comme pour passer le temps, les innombrables vertus du jeu de désamour.
Ne seraient-ils pas autant de signes de cette fin de millénaire, désabusée, en perte d'utopies ? L'écriture aiguë et vive de Michel Azama dissèque la violence d'une société génératrice d'exclusion.