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Rom. Die Ewige Stadt. Einst Zentrum eines Weltreiches, heute noch immer nicht in der Moderne angekommen, eine Stadt zwischen Stillstand und Turbulenz. Das frühere Lebensgefühl - Fellinis »Dolce vita«, Pasolinis tragische Filme, in denen Rom nach etwas roch und schmeckte -, wohin ist es verschwunden? Dante Andrea Franzetti, der einmal in der italienischen Kapitale gelebt hatte und dessen Söhne hier zur Schule gehen, spürt den Widersprüchlichkeiten und Veränderungen nach, die das Rom von heute prägen. Die Stadt ist schneller geworden, das römische Lächeln verbissen, Gelassenheit ist Pünktlichkeit gewichen. Faschisten, Papisten, Renegaten sind hier zu Hause, sonntags brüllt der Fußball aus einer Million Fernseher. Den Armen eines Kraken gleich, frisst sich die Stadt in die Landschaft hinein. Ehemals periphere Viertel, in denen die Halbwelt verkehrte, gelten plötzlich als jung und hip: Gentrifizierung auch hier. Per Straßenbahn und Bus erschließt sich der Autor manch denkwürdigen Ort: so den Cimitero acattolico, wo August von Goethe begraben liegt, oder die Katakomben an der Via Appia. Franzetti zeichnet das Bild eines so farblosen wie bunten, gleichermaßen abstoßenden wie anziehenden Rom - Stadtliteratur der besonderen Art, melancholisch, verträumt, oft aber auch temporeich und von großer Komik, etwa wenn der Autor mit dem längst verstorbenen Lyriker Vincenzo Cardarelli im Caffè Strega an der Via Veneto über Anita Ekberg plaudert. Für das Buch wurde Dante Andrea Franzetti 2013 mit dem Schillerpreis der Zürcher Kantonalbank ausgezeichnet.