Le septième tome de l'Histoire naturelle, générale et
particulière (1758), poursuit la description des animaux sauvages
de France, et conformément au plan annoncé, Buffon et
Daubenton s'intéressent ici à des espèces qui ont de moins en
moins d'intérêt pour l'homme. Une grande partie du volume est
ainsi consacrée à la série des «animaux carnassiers», dont une
dizaine d'espèces sont traitées (notamment le loup et le renard).
Le plan de l'ouvrage devient ensuite plus difficile à cerner, et à la
fin de ce tome, comme dans le suivant, Buffon va aborder des
espèces sans ordre particulier, en commençant par divers
rongeurs (l'écureuil, le rat, etc.).
Comme les volumes précédents, celui-ci vise à la fois à la
précision des données, à la qualité du style et à la recherche des
vues générales. À cet égard, le texte introductif, «Les animaux
carnassiers», offre à Buffon l'occasion de revenir sur
d'importantes questions scientifiques et philosophiques, comme
celle des fonctions cérébrales, et de poursuivre son dialogue avec
Rousseau sur le rapport entre la nature humaine et la société.