En 1825, le théâtre de Clermont-Ferrand accueille l'une des plus grandes tragédiennes de l'époque, Mlle George, dont la Comédie-Française, sa proximité avec Napoléon et des tournées internationales ont fait la gloire. Lecteurs d'une presse volontiers critique, voyageurs curieux, prompts à trouver un sens politique à la moindre réplique, les spectateurs du XIXe siècle sont de plus en plus exigeants, d'autant que l'offre culturelle se diversifie. De Mlle George à Sarah Bernhardt, les entrepreneurs de spectacles cherchent à affirmer leur légitimité, et démontrent surtout combien la capacité de la salle clermontoise à présenter et les nouveautés du répertoire et des vedettes est essentielle à leur survie économique.