«C'est donc d'une dette qu'il s'agit, et je la paye un peu au hasard de ce que je trouve dans mon porte-monnaie, c'est-à-dire aussi en fonction de l'actualité, et des articles que j'ai eu la chance de pouvoir écrire à un moment donné, sur des livres et des écrivains que j'aime.
Quelque part dans les pages qui suivent, le romancier américain Bret Easton Ellis affirme que, même si la littérature a perdu la place prédominante qu'elle occupait il y a encore trente ou quarante ans dans nos vies, le plaisir d'écrire, lui, reste intact : je serais satisfait si ce livre parvient à convaincre que celui de la lecture ne l'est pas moins. Il n'est pas à parcourir dans l'ordre, ni forcément dans sa totalité, mais plutôt à feuilleter, au bonheur de la curiosité, en laissant certains des livres présentés ici, contemporains ou non, connus ou pas, résonner dans l'esprit, et dans le cœur.»