La gauche socialiste a joué un rôle important au
cours de l'entre-deux-guerres au sein de la SFIO ;
après le Congrès de Tours, il a fallu reconstruire la
«vieille maison», trouver un espace entre le nouveau
PCF et l'aile droite du parti. C'est ce parcours que
propose ici Thierry Hohl en montrant les enjeux, les
rapports de force au sein d'un parti qui devient parti de
gouvernement. La gauche socialiste connaît la tension
entre prise du pouvoir, exercice du pouvoir, réforme
et/ou révolution. Les espoirs et les déceptions du Front
populaire, mais aussi le pacifisme atomisent ce courant,
qui pourtant permet à Guy Mollet de prendre le pouvoir
en 1946 avec une rhétorique marxiste.