«Paradis volé, Paradis perdu,
Tout s'est écroulé autour d'elle, comme un séisme.
Bizarre, elle, elle ne s'est pas écroulée, elle est toujours là.
À faire quoi?
Elle attend. Un jour, un an, une vie presque.
Rien ne change. L'amertume est toujours là.
Elle attend. Un jour, un an, une vie presque.
Rien ne change. L'amertume est toujours là.
Elle est toujours là.
Y-a-t-il eu vraiment un paradis en Méditerranée?»
Grâce Haddad, la Libanaise, qui a connu vingt ans de guerre civile, soulève ici, d'une façon particulièrement originale, la question de la recherche du bonheur. Pourquoi nous semble-t-il plus inaccessible à certaines périodes de notre vie? Pourquoi voulons-nous trop souvent idéaliser un avant et sataniser un après où nous ne parvenons pas à trouver nos repères? Le bonheur finalement ne serait-il pas tout proche dans ces mille petits riens qui égaient notre quotidien?