À l'orée du trépas
« La passion justifie des actes ignobles que rien ne saurait expliquer, que personne ne saurait comprendre, encore moins présager. L'amour, le sien, l'avait à présent conduit dans cette place peuplée d'un marché du Caire. Il s'était perdu par amour et à présent ce sentiment l'avait conduit au point où il se sentait prêt, capable de détruire la terre entière et tout ce qu'elle portait en son nom.
Lui, l'étranger en ce pays, était arrivé par-delà les dunes indolentes et engourdies du vieux Sahara, à des centaines de kilomètres du petit village qui a vu pousser ses premiers cris. Après de nombreux et interminables jours passés à lutter contre le désert et des nuits cauchemardesques à se protéger du froid, lui, le poète intègre et méconnu était doucement arrivé à ce qui serait sans doute la chute du poème de son existence... Sa quête l'avait ainsi mené, suite à de nombreux mois d'entraînement et d'endoctrinement, au dernier vers d'une vie ballottée entre l'irréversible mort et la passion illusoire... »
Ce roman, à travers son lot d'images et d'intersexualités, se présente comme un chant d'espérance, se servant de l'obscurantisme religieux, la mort, l'immigration, l'amour et la poésie afin de mettre en scène l'histoire, mais aussi et surtout la condition humaine.