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Nous sommes entourés de multiples mains : câlines, charnelles, parfois énigmatiques. Luezior zappe de l’une à l’autre en une série de fables du même souffle qu’Impatiences ou que son roman Monastères. Les mains du bambin qui apprennent patiemment la moelle des aliments sont attendrissantes ; celles du chirurgien auquel on prête son corps en héritage deviennent redoutables. Chez le dentiste, la carie n’a aucune chance devant les doigts velus… Et puis il y a ce conte du génie génétique et le témoignage du grand brûlé dont les doigts enfin cicatrisés se liguent pour acheter une barre de chocolat. Textes brefs, collants de bonheur.