Juin 1964. On vient de détecter in extremis une
tuberculose chez Laurent, sept ans. D'Alsace, le
gamin est envoyé d'urgence au sanatorium de
Briançon, où débute un long chemin de croix : le
traitement médical, la solitude des nuits, la main
lourde des adultes, les mauvaises rencontres aussi.
Mais une lumière brille toujours quelque part,
comme le Maillot jaune sur les routes du Tour de
France. Tandis que ses héros Jacques Anquetil et
Raymond Poulidor s'y livrent un duel au sommet,
le petit garçon engage son propre combat, pour
survivre.
Avec une pudeur non dénuée d'humour,
Laurent Bayart tisse, de l'enfance à l'âge
d'homme, une confession touchante, qui rayonne
d'optimisme.