Juin 1964. On vient de détecter in extremis une tuberculose chez Laurent, sept ans. D’Alsace, le gamin est envoyé d’urgence au sanatorium de Briançon, où débute un long chemin de croix : le traitement médical, la solitude des nuits, la main lourde des adultes, les mauvaises rencontres aussi. Mais une lumière brille toujours quelque part, comme le Maillot jaune sur les routes du Tour de France. Tandis que ses héros Jacques Anquetil et Raymond Poulidor s’y livrent un duel au sommet, le petit garçon engage son propre combat, pour survivre.
Avec une pudeur teintée d’humour, Laurent Bayart tisse, de l’enfance à l’âge d’homme, une confession touchante, qui rayonne d’optimisme.
[Laurent Bayart, né en 1957 à Strasbourg, s’est mis à écrire à l’âge de dix-huit ans suite à une chute à bicyclette dans les Vosges. Son œuvre s’est développée en prose et poésie en faisant la part belle à l’humour. Avec « À pleins poumons », il publie son livre le plus attachant. Chez Andersen on découvrira également de lui « Les Charmes du Val-d’Ajol ».]