Traverser les steppes d'Asie centrale en chemin de fer,
dormir sur une draisine en plein désert du Karakoum,
profiter d'un changement de train pour se baigner
dans l'Amou-Daria puis repartir à toute vapeur vers
Samarcande, c'est le rêve que vécut en 1888 Eugène-Melchior
de Vogüé, invité à l'inauguration de la gare
de la cité de Tamerlan. Réflexion sur les merveilles, la
violence et les conséquences de la modernité en Orient,
témoignage sur une réalisation comparée au canal de
Suez, son récit est aussi enchanteur et brillant qu'un
conte des Mille et Une Nuits.
Le texte d'un autre voyageur, Napoléon Ney, retrace
l'incroyable histoire de la construction du chemin de
fer transcaspien.