Depuis plus d'un quart de siècle, diplomates et experts de près de 200 pays réfléchissent aux moyens de ralentir le réchauffement climatique. L'accord de Paris, signé en 2015 à l'issue de la COP 21, en est l'aboutissement le plus visible.
Mais, devant la lenteur des avancées et la croissance des émissions de gaz à effet de serre, de nouveaux acteurs interviennent aujourd'hui et modifient les rapports de force : le monde de l'entreprise et de la finance, des collectivités, des ONG, des juristes et des avocats, sans oublier les organisations philanthropiques aux moyens quasi illimités et aux motivations parfois troubles.
Ces nouveaux acteurs - non étatiques - se mobilisent aussi bien pour des raisons d'ordre éthique que par intérêt bien compris. Ils disposent d'un formidable potentiel pour infléchir les politiques internationales, et leurs initiatives commencent à donner des résultats concrets.