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Parmi les « grands » Latino-Américains, Alejo Carpentier, mort à Paris en 1980, me paraît tenir une place particulière. D’abord par ses origines mêlées, par ce vrai métissage de celui qui est né à La Havane d’un père français et d’une mère d’origine russe. Cette ambivalence détermine toute son œuvre. Nul mieux que lui n’exprime la déchirure de l’homme qui, appartenant à deux hémisphères, n’est plus de nulle part. Réussite sans équivalent d’écriture baroque, Le Royaume de ce monde ou Le Siècle des lumières exaltent l’espoir de l’homme aux prises avec l’Histoire. Plus j’ai avancé dans la relecture d’Alejo Carpentier, plus de son exil d’étudiant révolutionnaire à Paris, dans les années trente, à son engagement dans la révolution castriste, j’ai vu se confondre la vie de l’auteur avec son œuvre. Prenant le parti des Indiens et des esclaves venus d’Afrique, ses romans et ses nouvelles nous mettent en face de nos conquêtes et de nos incertitudes. Hors de nos frontières romanesques habituelles, ils sentent le rhum et la poussière. Ils charrient l’odeur de l’or et du sang répandu.