La théorie de Galois présente des analogies si étroites avec la
théorie des revêtements que les algébristes emploient un langage
géométrique pour parler d'extensions de corps, tandis que les
topologues parlent de «revêtements galoisiens». Chacun des
cadres éclaire et enrichit l'autre. Nous nous sommes efforcés ici
de développer ces théories de façon parallèle, en commençant
par celle des revêtements, qui permet mieux au lecteur de se faire
des images.
Dans l'étude des surfaces de Riemann, et dans la théorie des
«dessins d'enfants» de Grothendieck, ces analogies se concrétisent
en équivalences de catégories. Les trois premiers chapitres -
ensembles ordonnés, catégories, algèbre linéaire - apportent le
langage et les éléments qui permettent de travailler.