Après une union civile à Paris, Léo et Ana Paillet embarquent de Bordeaux pour l’Amérique du Sud, rejoindre Ushuaïa célébrer le mariage religieux. Le voyage sur le paquebot Massilia est long et pendant ces trois semaines, la vie du bateau s’avère animée : intrigues, vols, rites du passage de l’Équateur, couples qui s’aiment ou se déchirent, coupée d’insolites escales. De la première classe fortunée, en passant par la deuxième, il n’y a qu’une différence de pont et de cabine, mais la troisième est faite d’immigrants, basques pour la plupart, transportant leur misère sous d’autres cieux. À leur retour, les jeunes mariés retrouvent leur maison de haute couture aux mains d’un associé indélicat. Les années 20 étant riches en arts et culture, si Paris vénère la tragédienne Sarah Bernhardt, elle accueille à bras ouverts, des écrivains Américains, tels Ernest Hemingway, Scott Fitzgerald, Joséphine Baker, meneuse de revue, le photographe Man Ray, sa compagne Kiki de Montparnasse, Foujita, Maurice Chevalier, le jazzman Sydney Bechet, Tristan Tzara, Louis Jouvet, et tant d’autres. Tous se retrouvent à La Closerie des Lilas, Le Dôme, et dans tous les lieux festifs de la Capitale. Le jeune ménage se mêle à eux et bénéficie de leurs différences. Ana ouvre une boutique à Deauville où elle fait une douloureuse découverte qui la forcera à s’enfuir. Réfugiée à Bordeaux, elle tente de se reconstruire, retrouve un jeune homme rencontré sur le bateau, qu’elle pourrait aimer si le souvenir de Léo ne la poursuivait pas. Arrivera-t-elle à lui pardonner ? De rebondissement en rebondissement, le destin d’Ana va basculer et la surprise sera inattendue.