Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Intense circulation, sur son compte, de clichés — l’inévitable « pape » ! — et d’idées fausses : le procureur solennel, insensible, sans humour... Tout cela lui a composé un masque marmoréen, mieux fait pour inspirer le respect, dirait-on, que d’autres sentiments. On ferait fausse route : il a suscité des attachements passionnés, éveillé une fascination qui ne semble pas près de s’éteindre, trente ans après sa mort. Avec des divergences, bien entendu : certains lui prêtent une autorité quasi paternelle, parfois écrasante, d’autres l’ont perçu comme un « antipère », quelques-uns ont laissé leur admiration tourner à la haine. Le sûr est qu’il ne fit jamais naître des sentiments tièdes. Ce rayonnement indéniable, identifié à celui du surréalisme, il a su l’étendre aux dimensions de la planète. À la fois mainteneur de ses postulats initiaux — la liberté, l’amour, la poésie — et inlassable découvreur de routes nouvelles. Qu’il ait été un théoricien et un animateur hors pair, cela n’aurait pas suffi à justifier une influence posthume qui reste considérable. On oublie facilement qu’il fut aussi, et avant tout, un créateur, un poète, celui qui transfigure le quotidien le plus banal. On l’oublie parce qu’il refusait de se donner un personnage d’écrivain, et mettait plutôt l’accent sur son rôle d’« entraîneur ». Il écrivait, disait-il, pour rencontrer d’autres hommes, et cette soif des rencontres résume toute sa vie. Une phrase de l’un de ses compagnons en surréalisme, Jehan Mayoux, fournit peut-être la clé d’un magnétisme inépuisable : « Jusqu’à son dernier jour il fut celui près de qui on se sentait tenu d’être davantage soi-même. »