De toute évidence, le roi était bien disposé à son égard et recherchait le bonheur conjugal. Si elle parvenait à lui plaire et se gardait de l'offenser, si elle se conduisait de sorte que personne ne pût lui faire de reproches ni l'accuser de quoi que ce soit, et si Henri ne remarquait rien au cours de leur nuit de noces, alors elle serait à l'abri des ennuis. Peut-être même trouverait-elle le bonheur. Tout de même, cela faisait beaucoup de « si » !
À vingt-quatre ans, Anne de Clèves est déjà considérée comme une vieille fille et doit rapidement se trouver un époux. Une union avec Henri VIII, alors âgé de quarante-six ans, malade et repoussé par plusieurs grandes princesses d'Europe, est sans doute sa dernière chance.
Malheureusement, s'il est séduit par son portrait, le roi Henri est amèrement déçu quand il rencontre sa promise.
Anne sait pourtant qu'elle doit absolument plaire au roi, d'autant plus que l'équilibre du pouvoir en Europe dépend de son mariage. Mais il lui faut aussi composer avec les rumeurs malveillantes sur son passé, qui pourraient causer sa perte à la Cour d'Angleterre. Car pour être reine, il faut être irréprochable.
L'autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le quatrième volume d'une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites.