La peinture d'Anselme Boix-Vives traverse le XXe siècle à la manière
d'un météore, d'une trace de feu, provoquant chez ceux qui la
reçoivent la même émotion que celle suscitée par Fra Angelico au
XVe siècle. Quoique ramassée dans le temps et limitée à une seule
décennie, elle constitue une acmé dans l'espace du XXe siècle
et une trouée dans le temps de l'histoire de l'art. À l'aube du
XXIe siècle, ce «(ré)aménagement du monde», furieux et originel,
demande encore à être interrogé.
L'histoire de cette vie et de cette oeuvre est simple et édifiante,
presque à la manière de la légende des saints.