Le procédé stylistique des Arbracadabrants est proche de celui qu'utilise Paul Colinet, [...] dans ses poèmes dadaïstes de l'Humour vert.[...] On pourra aussi penser aux fables ou peuplades imaginaires créées par Henri Michaux, notamment dans son Voyage en Grande Garabagne. Mais là où Colinet fait preuve de dynamitage brutal et là où Michaux laisse sourdre une atmosphère d'humour grinçant et d'angoisse qui lui est familière, Béatrice Libert pratique souvent un humour léger, primesautier, par touches évocatrices.
Éric Brogniet, extrait de la préface