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In der Tradition der Philosophie bildeten Ästhetik und Metaphysik eine Einheit. Das galt von Plato bis Hegel. Doch von Ausnahmen wie Whitehead abgesehen, ist diese Einheit in der Folge zerbrochen. Man kann rätseln, warum das so ist. Ein Grund könnte die Verwissenschaftlichung unseres Weltbildes sein. Physik, Chemie, Biologie konjugierend das Vorfindliche am Leitfaden der Kausalität, die man auch den «Zement des Universums» genannt hat. Die Dinge halten kausal zusammen oder nicht. Daraus folgt, dass für das Ästhetische nur noch das subjektives Meinen übrigbleibt, während die Metaphysik leichthin entsorgt wird oder sich in den Höhen der Abstraktion verliert.Die Leibphilosophie seit Merleau-Ponty bis Gernot Böhme eröffnet einen neuen Weg. Sie geht zurück auf die «Aisthesis», nämlich das praereflexive Innewerden, das aller objektzentrierten Intentionalität vorausgeht. Sie ist, wenn auch auf ganz verschiedene Weise Ursprung der Kunst, als auch einer (bescheiden gewordenen) Metaphysik.