Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
C’était un 8 septembre. Souvenez-vous. Le temps était beau, la brise légère, la rade de Portsmouth nappée de brume. Ils étaient partis au milieu de la plus prodigieuse flottille qu’on ait jamais vue sur une ligne de départ. L’angoisse devant les incertitudes, face à la dimension de l’entreprise, il semble bien que personne alors ne la ressente. Marquée par le démâtage de Pen-Duick VI, la première étape révèle aussi un prétendant inattendu à la victoire : Sayula II. A-t-on jamais vu un Mexicain gagner une course océanique ? Le 7 novembre, ils repartent. L’étape la plus courte, courue en moins d’un mois par le plus rapide, Pen-Duick VI, est la plus dure. Nombreux sont les bateaux couchés, mâts dans l’eau. Sayula II chavire à 150°. Paul Waterhouse sur Tauranga, Dominique Guillet sur 33-Export, sont emportés par les lames. Sayula II achève en vainqueur l’étape cruelle, devant Grand Louis et Kriter. Le 29 décembre, départ pour l’étape la plus longue et la plus redoutée. Elle se révèlera clémente. Sauf pour Pen-Duick VI, à nouveau démâté deux jours après le départ. Le cap Horn laisse à la plupart un souvenir éblouissant de beauté et de majesté. La mer pourtant n’y fut pas clémente pour tous. Tauranga, sous tourmentin, se faisait coucher, ainsi que Second Life, juste après le cap. Et l’océan, à nouveau, était cruel pour Bernard Hoskings équipier de Great Britain et Pierre Bron, de Pen-Duick III, péris en mer. Adventure gagnait à Rio devant Sayula II. La dernière étape qui allait confirmer la victoire de Sayula II n’allait-elle être qu’une longue formalité ? Non. Il restait 5 500 milles à couvrir, des options météo délicates, des places à prendre ou à perdre, et l’inquiétude devant les gréements fatigués. « Une course, disait Tabarly avant le départ, n’est gagnée que lorsque la ligne d’arrivée est franchie. » Même l’ultime consolation de passer cette ligne, à Portsmouth, pour l’honneur, allait lui être refusée. Ils étaient seize bateaux à partir faire le tour du monde. Ils sont tous revenus. Quatre hommes ont payé de leur vie le prix de l’aventure. Le risque était-il excessif ? Pour la centaine d’équipiers qui ont bouclé la boucle que signifie ce tour du monde ?