Automates et merveilles : Une exposition, 3 villes, 3 musées
Le Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, le Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds et le Musée d'horlogerie du Locle - Château des Monts se sont associés pour proposer une exposition autour de trois figures marquantes de l'horlogerie au XVIIIe siècle : Pierre Jaquet-Droz, son fils Henri-Louis et leur collaborateur Jean-Frédéric Leschot. Originaires des Montagnes neuchâteloises, les Jaquet-Droz père et fils se sont construit une réputation d'inventeurs géniaux et de commerçants avisés. Leur renommée, européenne et mondiale, se fonde sur une production luxueuse, sobre et élégante. Elle se distingue par des ouvrages de joaillerie à mécanismes miniaturisés, des pièces d'horlogerie à musique comme les oiseaux chanteurs, ou encore des pendules à automates et des androides.
Automates et merveilles : les Jaquet-Droz et Leschot
Qui sont les Jaquet-Droz père et fils ? Comment ont-ils constitué leur entreprise ? Comment ont-ils conquis le monde, depuis La Chaux-de-Fonds et plus tard depuis Genève, Londres, Paris ? Quel est le rôle des automates dans l'ensemble de leur production axée sur le luxe ? Plus généralement, comment les automates au XVIIIe siècle servent-ils d'outils pour la recherche scientifique et philosophique ? Quel est le lien entre ces automates et les robots d'aujourd'hui et du futur ?
Automates et merveilles : merveilleux mouvements... surprenantes mécaniques
Les automates sont souvent conçus comme objets de présentation et de démonstration dans le but d'étonner, d'émerveiller et de surprendre. Des horloges mystérieuses, des mécanismes à mouvement perpétuel, des automates « célestes » tels que des planétaires et des horloges à indications astronomiques complexes sont d'un attrait semblable. Ils forment un ensemble d'objets destiné à démontrer que la capacité des mécaniciens et horlogers du XVIIIe siècle à inventer et construire de tels instruments persiste aujourd'hui.
Automates et merveilles : chefs-d'oeuvre de luxe et de miniaturisation
A partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la miniaturisation des mouvements mécaniques et musicaux donne naissance à une nouvelle industrie. Pierre Jaquet-Droz et son fils Henri-Louis occupent une place privilégiée dans ce domaine. Au seuil du XIXe siècle, ces objets de luxe étaient considérés au même titre que les bijoux. Ces chefs-d'oeuvre miniatures faits d'or, d'émail, de perles, de pierres précieuses sont largement diffusés en Europe et en Orient. Genève possède une exceptionnelle communauté d'artisans qu'on appelle « La Fabrique ». On pourra apprécier le talent des orfèvres, des émailleurs et miniaturistes genevois qui se sont exprimés avec virtuosité dans ce domaine.