Autoportrait à l'horloge comtoise
« Sans partage, le Temps s'est imposé d'emblée comme le personnage principal de ce début d'année et donc des premières pages de ce Journal. Tiendra-t-il la distance ? Aspire-t-il à durer ? » (3 janvier 2015)
Il n'a pas seulement tenu la distance. Il l'a brûlée au galop avant d'enjamber allègrement la frontière de l'An nouveau pour se précipiter à sa propre rencontre au gré de la suite de ses effondrements de domino !
Et l'horloge comtoise, aussi lourde qu'elle soit, n'a pas été une cavalière moins virevoltante que la girouette de Vézelay qui avait donné sa folle mesure au volume du Journal précédent.
En un mot, Albert Strickler semble étreindre le Temps toujours plus fort, allant jusqu'à le presser comme de grands tubes de gouache dont il étale les mille et une couleurs sur la palette des jours qui passent...