Co-édition Del Busso Éditeur
André Belleau écrivait en 1983 que l’essayiste travaille « dans le champ culturel avec les signes de la culture »; il est celui qui a « le bonheur d’habiter la sémiosphère ». Cette définition convient parfaitement à l’œuvre de Benoît Melançon . Qu’il étudie les lettres de Diderot ou qu’il commente l’actualité linguistique québécoise, qu’il se penche sur le courrier électronique ou qu’il démonte un mythe sportif, Benoît Melançon fait partager ce bonheur à ses lecteurs depuis plus de vingt ans, par des livres et des articles, mais aussi dans Internet. De deux séjours à Bangkok, il a rapporté cesNotes de voyage, qui sont autant de réflexions sur la culture et ses signes. Tendons l’oreille.
À propos de l’auteur
Benoît Melançon est directeur du Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal et directeur scientifique des Presses de cette université. Spécialiste de la littérature française du XVIIIe siècle (Diderot épistolier, 1996), il situe ses travaux aux frontières de plusieurs disciplines : communication (Sevigne@Internet, 1996), sociolinguistique (Dictionnaire québécois instantané, 2004), histoire culturelle (les Yeux de Maurice Richard, 2006, 2008 et 2009), histoire des représentations (Des mots et des muscles !, collectif, 2005), histoire du livre (le Savoir des livres, collectif, 2005). Récipiendaire de plusieurs prix pour ses ouvrages, Benoît Melançon a été président de la Société canadienne d’étude du dix-huitième siècle et vice-président de la Société internationale d’étude du dix-huitième siècle