On savait que la littérature intéressait Benveniste, qu'il avait été lié au mouvement surréaliste (dont il signe le manifeste La Révolution d'abord et toujours ! en août 1925) ; on savait depuis Henri Meschonnic que par sa pensée de la « subjectivité dans le langage » et du « sémantique sans sémiotique », il rendait possible une poétique. Aussi est-ce sans étonnement qu'on a retrouvé dans ses archives 361 feuillets manuscrits, datant pour l'essentiel de 1967, classés dans un dossier intitulé « Baudelaire ». À ces inédits s'ajoutent ici pour les compléter trois feuillets conservés au Collège de France.