Par une torride après-midi d'août, je flâne aux environs de Potsdam. Dans cette plaine qui va de Potsdam à Berlin, plaine de sable où l'on enfonce comme au bord de la mer, Potsdam, le Versailles prussien, avec ses environs, est une oasis dont la Couronne n'est pas peu fière.
Potsdam mire son clocher et ses casernes dans un de ces nombreux lacs que forme la Havel. D'un bleu glacé, ces lacs se succèdent, entourés de parcs d'où émergent les châteaux royaux : le Babelsberg appartenant à l'empereur, le Palais de Marbre au prince Guillaume, son petit-fils, Glienicke au fils de feu Frédéric-Charles.